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Mode éthique

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Mode éthique et accessoires de mode éco-responsables

Alors que résonne encore l’effondrement du Rana Plaza le 24 avril 2013 à Dacca, causant la mort de 1127 ouvriers du textile dans la capitale du Bengladesh, une étude d’Oxfam révèle que « les inégalités, la pauvreté et les violations des droits humains persistent dans l’industrie de la mode. »

 

A l’inverse, El Puente fait valoir le respect des droits de l’Homme et de la Nature dès lors qu’il s’agit de concevoir une nouvelle ligne d’accessoires de mode.
 

  • Les colorants utilisés sont des pigments naturels d’origine végétale ou minérale.

  • La technique de tannage écologique du cuir est en essor.

  • La soie sauvage est particulièrement respectueuse de la vie animale.

  • Certaines créations répondent, avec des alternatives au cuir, à la soie, à la laine, aux attentes végan.

  • Les minorités ethniques peuvent faire ressortir leur culture ancestrale dans les motifs imprimés ou tissés.

Défilé mode éthique El Puente

Plus particulièrement, El Puente, avec ses partenaires locaux, s’investit auprès de groupes de personnes discriminées pour une question d’ethnie, de religion ou d’opinion politique. Les populations victimes de conflits locaux, qui parfois s’éternisent, sont regroupées dans des camps de réfugiés en Thailande et dans des pays voisins. Seule l’opportunité de tisser les fibres locales comme le coton, la soie, le jute… et de confectionner des écharpes et sacs leur permettent de survivre dans des conditions de misère. Ailleurs, les millions de Syriens victimes de la guerre civile dans leur pays ont parfois pu trouver refuge en Egypte. Là aussi, le tissage du réputé coton bio de la Vallée du Nil donne à ces mères de famille une lueur d’espoir. Elles peuvent ainsi gagner de l’argent et tisser aussi du lien social, y compris avec d’autres victimes de guerres, de persécutions et d’autres cataclysmes écologiques, en provenance de la corne de l’Afrique.
 
L’écharpe est un accessoire incontournable. En soie, elle apporte légèreté et fraicheur pendant l’été. La confection en laine d’alpaga du Pérou ou en laine de yak et de mouton au Népal protège les épidermes les plus sensibles du froid hivernal.
 
La mode masculine est à la fête. Les hommes ont aussi besoin d’une besace pour se rendre à l’université, d’une écharpe autour du cou et d’un portefeuille pour faire du shopping. La palme revient malgré tout à la mode féminine. Que serait-elle, sans les femmes ?
 
Serait-ce pour cette raison que les créateurs de mode, dans notre univers équitable, sont plutôt des créatrices ? Qu’elles soient au Vietnam, en Inde, au Népal, en Afrique du Nord, au Pérou ou ailleurs, leur idée fixe est le bien-être de leurs clientes. Et si, pendant un temps, les machines à coudre se sont mises à fabriquer des masques, elles n’aspirent qu’à redonner de l’élégance orientale, asiatique ou latino-américaine.

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